Présentation et organisation du CHU de Poitiers





Plan du site de la milétrie du CHU de Poitiers


Statut Juridique:



Le centre hospitalier de Poitiers est un centre hospitalier régional (compte tenu de ses spécialisations) ainsi qu’un Centre hospitalier universitaire depuis le 20 février 1961. Comme tous les CHU, il s’agit d’un établissement public de santé dont les missions de service public sont des missions de soins (curatifs et palliatifs), de prévention, d’enseignement et de recherche. Suivant la loi « Hôpital, patient, santé et territoire », il est administré par un directoire présidé par Jean-Pierre Dewitte, directeur général, et un conseil de surveillance dont le président est le député-maire de Poitiers.


Evolution Historique



L’histoire du centre hospitalier débute avant 1200 avec la fondation de l’aumônerie Notre-Dame-la-Grande située en face de l’église du même nom. Au début du XVIe siècle, la ville prend la décision de transformer l’aumônerie afin d’en faire l’Hôtel-Dieu, également appelé hôpital des malades de la ville de Poitiers. Lors de sa création, l’Hôtel-Dieu-Notre-Dame ne comprenait qu’une vingtaine de lits. Il a subit par la suite une extension permettant à l’établissement d’atteindre une centaine de lits à la fin du XVIIIe siècle. A l’heure actuelle, ces bâtiments existent toujours et abritent la Faculté de droit. Durant les guerres de Vendée, de nombreuses confiscations d’édifices religieux conduisirent l’Hôtel-Dieu a se délocaliser dans les bâtiments de l’ancien grand séminaire (l’Hôtel Pinet, où siège actuellement l’Université). L’établissement devint alors un hôpital civil et militaire ayant une capacité de 300 lits. (jusqu’au milieu du XIXe siècle) Par la suite, de nouveaux services ouvrent leurs portes : la maternité, l’école de médecine, le pavillon des contagieux, l’aile militaire et le sanatorium. Au cours des années soixante, l’Hôtel-Dieu devient un Centre régional universitaire et marque ainsi une nouvelle étape dans l’histoire de l’hôpital. L’Hôtel-Dieu se trouve alors rapidement dans l’incapacité d’accueillir cette nouvelle activité. La décision de se délocaliser sur le site de la Milétrie est alors prise. A l ‘origine, le site de la Milétrie dont le département fait l’acquisition au cours des années trente, devait accueillir l’hôpital psychiatrique. Le site a beaucoup évolué depuis ! De nombreux bâtiments se sont construits, pour arriver au CHU tel que je l’ai découvert lors de mon stage.


Plan d'accès au CHU.

Quelques chiffres significatifs

Le lien vers les chiffres(PDF).



Vers l'organigramme du CHU de Poitiers







Présentation des services que j'ai vu lors de mon stage





Le Laboratoire


Photographie du laboratoire que j'ai visité


Tout d'abord, le laboratoire est constitué de deux étages : un premier pour les agents non infectieux (biochimie, hématologie, …) et un second pour les agents infectieux (bactériologie, virologie, ….). J'ai pu visiter celui consacré à la biochimie et l’hématologie. Le laboratoire est totalement automatisé et géré par un logiciel, GLIMS©. Les différentes machines sont reliées entre elles informatiquement et travaillent de manière automatisée (c’est à dire que si l'une a fini sa tâche, l'autre le sait). Je trouve cela prodigieux. Une autre partie a retenu mon attention : le circuit des tubes à essai. Il se résume comme cela: les tubes à essais contenant les prélèvements réalisés dans l’hôpital arrivent dans des grands tuyaux en plastique appelés pneumatiques. Chacun est identifié à l’aide d’un code barre. Ils sont dispatchés dans le laboratoire à l'aide de rails. Ils sont triés et passés à la centrifugeuse avant d’être envoyés sur la chaîne d’automates pour la réalisation des analyses.




La pharmacie du CHU




Couloir de la Pharmacie.


Panneau de contrôle du robot.

La pharmacie d'un CHU est bien évidemment très différente d'une pharmacie classique. Elle ressemble beaucoup plus à un entrepôt avec un espace de rangement énorme et des rangées d’étagères. Les entrées et les sorties de la pharmacie sont contrôlées. Les marchandises une fois livrées à la pharmacie sont acheminées jusqu'à un robot qui trie les boites de médicaments et les produits médicaux (prothèses,...) grâce à leur code-barre. Les marchandises sont alors rangées soit dans les étagères soit dans la chambre froide. Leur code-barre permettra aussi de les rattacher à chaque demande de prescription.





La salle blanche ou salle serveur





Au sein du CHU, il y a deux coeurs de serveur: un à la tour Jean Bernard et un autre au bâtiment Joseph Garnier pour éviter une panne générale.
Les deux salles serveurs (salles blanches) sont reliées entre elle par des fibres optiques. Des "switch" permettent d'interconnecter l'ensemble des systèmes connectés au réseau (PC, serveurs, automates,...).





Le service bed manager



Ce système a été mis en place pour diminuer le temps d’attente entre les urgences et le placement dans un lit. Le CHU de Poitiers a été le premier CHU à proposer ce service.
Ce système gère les lits pour que l'on sache rapidement s'il y a des lits susceptibles d'accueillir un patient.


    Légende

  • En vert ce sont les lits qui sont occupés
  • En blanc ce sont des lits vides
  • En marron ce sont les lits en nettoyage
  • En vert et jaune ce sont les lits où l'on sait quand l'occupant partira
  • En vert et blanc ce sont les lits qui vont être occupés dans la journée





Les archives médicales




Couloir des archives.


Dossier d'un patient

Les archives médicales sont dans un bâtiment de trois étages ayant une capacité de 41 km de papier.
Les dossiers médicaux des patients sont disponibles un certain temps: 10 ans après un décès, ou 20 ans après la dernière venue à l'hôpital




Photographie globale du CHU



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